Qui sommes nous ?

Une association locale, loi 1901, à but non lucratif, apolitique,

Un mouvement national reconnu d’utilité publique : la JCEF, (2200 membres)

Un mouvement international (Jeune Chambre Internationale : JCI, (120 pays)

Des jeunes gens entreprenants, âgés de 18 à 40 ans,

Acteurs du progrès économique et communautaire,

Souhaitant se former à la prise de responsabilité,

Développer leurs talents et compétences,

En imaginant et réalisant des projets au service de leurs villes.

http://www.dailymotion.com/video/xgy11j_1-10-jci-impact-fre_news

25/09/2010

16/09/2010

14/09/2010

Des Légumes à nos portes OUI mais lesquels ?


« Des légumes à nos portes OUI mais lesquels ? » c’est la question que la JCE de Nuits Saint Georges a choisi de soulever lors de sa conférence sur l’exploitation de Yanick Loubet, exploitant maraîcher Bio.Cette conférence s’inscrivait dans le match retour de la rencontre Parlementreprise pour la Jeune Chambre Economique de Nuits Saint Georges.

ParlemEntreprise est une action organisée par la JCE Nationale qui a pour enjeux de rapprocher le monde politique du monde de l’Entreprise. Une action en deux étapes : Les membres issus des Jeunes Chambres Economiques Locales accompagnent leurs députés au Palais Bourbon, siège de l’Assemblée Nationale.
1/ Le Parlementaire est invité à découvrir une problématique économique locale en visitant une entreprise locale.
2/ Le membres JCE découvre le travail du député les députés à travers les commissions auxquelles il participe et les réflexions qu’il conduit et les interventions qu’il mène. Ils partagent, le temps d’une même journée, les bancs de l’Assemblée.

C’est donc avec Monsieur Alain Suguenot, Député-Maire de Beaune accompagnés des élus et les acteurs locaux, qu’une visite de la ferme maraîchère de Yanick Loubet, producteur Bio de Ruffey les Beaune, fût organisée. Le producteur a eu l’occasion de partager avec nous son engagement dans la mise en place d’une agriculture saine, de proximité et respectueuse de son environnement.

Un changement de consommation alimentaire est en cours et une partie de la population a tendance à se tourner vers la production locale et la vente directe. Pourquoi ? En partie, pour manger sain et participer à l’économie locale je pense. Mais quant est-il derrière les cagettes ?Comment évolue la production et la vente de ces produits ? Quelles sont les contraintes ? Est-on en mesure de produire localement ? A partir de quelles semences peut-on produire ?
La Bourgogne se situe au 16ème rang des régions pour le nombre d’exploitation et au 18ème pour la surface cultivée en maraîchage. Depuis 1980, nous observons une baisse de la surface cultivée.Cette conférence a eu pour but de sensibiliser les élus sur la complexité de trouver des terrains disponibles pour le maraîchage. Coincée entre l’extension des villes et les terrains destinés à l’agriculture de type céréalière, le maraîchage a du mal à trouver sa place. En effet, l’extension de l’habitat réduit la ceinture maraîchère présente autour des villes. Des outils réglementaires sont possibles, tout d’abord le Plan Local d’Urbanisme qui définit la destination des terrains, la mise en place d’un SCOT qui réfléchit à l’échelle notamment du pays Beaunois sur un développement de l’aménagement des territoires à long terme, la mise en place de servitudes d’utilité publique.
Une autre évolution est celle de la conversion de l’agriculture chimique à l’agriculture biologique, depuis 2 ans le nombre d’exploitants agricoles, voir même viticoles comme le précise Yanick Loubet est en net augmentation.La filière s’organise, la vente directe se met en place, l’activité des marchés augmente et des circuits tel que les AMAP prennent naissance. Les AMAP, Association pour le maintien de l’agriculture de proximité regroupe des personnes solidaires de l’agriculture locale par l’achat de panier à l’année en fonction des rythmes et saison de production. Ce type de consommation, c’est accepter de ne pas manger des tomates en hiver, de manger des courgettes pendant 3 mois, mais c’est surtout réapprendre à manger des légumes qui ont du goût et que nous avions presque oubliés. Yanick organise aujourd’hui sa vente de légumes entre le marché de Beaune et la vente auprès de l’AMAP de Beaune ce qui lui permet de ne plus avoir de perte de légumes et d’employer ses deux enfants avec lui.

Mais Yanick ce n’est pas qu’un producteur de légumes c’est aussi un conservateur de semences. Il a à son actif près de 1500 variétés. Et c’est aujourd’hui un véritable travail à part entière d’entretenir cette collection. Yanick a pour cela mis en place une association qui lui permettra de maintenir ce travail, parce que pour Yanick le maintien de la biodiversité des semences est essentiel. Et selon lui, le fonctionnement actuel de la réglementation va à l’encontre du maintient de cette biodiversité.En effet, en étudiant l’évolution du nombre de variétés des semences dans le catalogue officiel qui régit aujourd’hui la vente de semences, on observe que le nombre de variétés naturelles diminue au profit des « variétés » hybrides. Par exemple, le chou en 1979 comptait 92 variétés naturelles dans le catalogue pour 17 en 2003, alors que le nombre d’hybrides est passé de 0 à 83. Les variétés hybrides présentent l’avantage d'avoir un calibrage régulier et une bonne conservation, elles sont en revanche incapables de se reproduire naturellement d'elles-mêmes. La réglementation telle qu’elle est provoque l'érosion des variétés naturelles. Prenons l’exemple des tomates, aujourd’hui le fonctionnement du catalogue fait que le paysan ne peut pas voir accès à 94 % d’entre elles, 481 variétés sur 8000.Cette standardisation accentue la dépendance des paysans et des populations par rapport aux semenciers.

C’est pourquoi aujourd’hui des voix se lèvent pour sensibiliser le monde politique. Yanick propose à Alain Suguenot le classement de ces variétés au patrimoine mondial et faire que le monde des semences ne soit plus catalogué mais protégé.
Il est en effet possible de se poser les questions suivantes : au nom de quoi une société démocratique devrait-elle confisquer une des propriétés fondamentales des êtres vivants, se re-produire et se multiplier, pour en conférer le privilège à quelques investisseurs transnationaux ? Pourquoi privatiser un bien commun de l'humanité ?

La Fête du Cassis

Pour la JCE de Nuits Saint Georges, participer à la fête du cassis, c'est toujours participer à un moment de convivialité et vivre des moments agréables entre amis Jeune Chambre :